Le licenciement est une rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur, qui doit impérativement motiver sa décision.
Depuis la loi Macron, l'employeur a la possibilité de compléter les motifs de sa lettre de licenciement (alors qu'antérieurement, la lettre de licenciement envoyée au
salarié fixait les limites du litige).
Il est possible rompre une période d'essai, que l'on soit l'employeur ou le salarié.
Trop peu connue, la prise est une rupture du contrat à l'initiative du salarié qui prend acte de la rupture de son contrat de travail du fait de la violation grave par
son employeur d'une ou plusieurs de ses obligations.
Il faut saisir le Conseil des Prud'hommes dans le délai d'un an. Il n'y a pas de conciliation, vous passerez directement
devant le Bureau de Jugement, qui est sensé statuer dans le délai d'un mois à compter de sa saisine (article L1451-1 du Code du travail). En pratique, c'est souvent
beaucoup plus long.
Attention, il est indispensable de saisir le Conseil des Prud'hommes de ce litige, car tant que la prise d'acte n'a pas été requalifiée en licenciement sans cause
réelle et sérieuse, le salarié est considéré comme démissionnaire et n'a aucun droit à indemnisation de son chômage, ni aucune indemnité de licenciement.
Le salarié qui est toujours dans une relation de travail peut saisir le Conseil des Prud'hommes d'une demande de résiliation judiciaire, afin que le Conseil détermine
si l'employeur a effectivement commis une faute qui justifie la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié.
C'est un peu l'idée de la prise d'acte, mais sans le risque d'être considéré comme démissionnaire.
Toute la difficulté de cette procédure réside dans le fait que vous devrez reprocher une faute à votre employeur, alors même que vous travaillez toujours pour lui. Les
relations pourraient s'avérer compliquées...
La démission est le fait, pour un salarié, de quitter son travail en informant explicitement son employeur de sa volonté claire et non équivoque de
démissionner. Le salarié démissionnaire perd son droit aux indemnités de licenciement et à l'indemnisation de son chômage.
Une démission n'a pas à être motivée.
Attention : si, dans sa lettre de démission, le salarié indique qu'il démissionne en raison de manquements grave de son employeur à ses obligations
contractuelles (harcèlement par exemple, non-paiement des salaires, absence de missions confiées...), le salarié pourra saisir le Conseil des Prurd'hommes et demander la requalification de sa
démission en prise d'acte d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Il est également possible, dans certains cas, de revenir sur sa démission.
Un salarié en CDI peut rompre, d'un commun accord avec son employeur, le contrat de travail.
Attention, dans certains cas, la rupture amiable est impossible car elle reviendrait à réduire les droits du salarié.